Ou plutôt : comment ne pas choisir la mauvaise ?
La typo parfaite n’existe pas.
Parmi l’infinité de choix typographiques, de nombreuses réponses sont possibles pour une même entité. La typographie va lui donner une identité, il faut en fait d’abord définir le ton du message, du document ou de la marque, pour choisir la typo en fonction de cette direction ; Institutionnel ? Enfantin ? Luxueux ? Accessible ? Amical ?
Le langage caché des polices.
La classification vox-atypi classe les typos dans 11 familles: comme pour les couleurs, chacune peut être associée à une époque, un pays, une culture, un procédé technique, une ambiance. Elle définit des archétypes de caractères, mais une police peut bien sûr hériter des caractéristiques d’une, deux ou trois familles.
Un bon choix de typo ne se remarque pas.
La typo est à l’écriture ce que l’accent est au langage ; l’accent italien d’un pizzaïolo passe incognito car il est en accord avec son environnement. Il contribue naturellement à raconter l’histoire du restaurant, au même titre que la Bufala dans le menu, l’huile piquante sur les tables ou le drapeau vert et rouge sur ses chaussettes.
Dans le doute, restez simple.
Il existe des milliers de polices et originales, comme il existe autant de tenues vestimentaires. Si vous ne savez pas concrètement pourquoi vous êtes attiré par telle police de caractère, il est plus prudent d’opter pour une typographie neutre qui a déjà fait ses preuves, tel un bon vieux jean Levis avec un t-shirt blanc.

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